Le lapin est un bel animal de chasse, qui n'est pas convoité que par les chasseurs : tous les carnivores terrestres de son environnement (renards, putois, fouine, belette, martre...) recherchent ce malheureux animal. Les rapaces nocturnes le pourchassent (grand-duc, moyen-duc, hibou, chouette) alors qu'il sort pour s'alimenter. Le jour, c'est le fait des rapaces diurnes (buse, autour, grand corbeau)
Néanmoins, la fertilité des lapines est telle que la reproduction de ces animaux fait problème encore. Malgré cette terrible maladie ( la myxomatose) qui sévit soixante ans après son introduction par l'homme en 1952, le lapin est encore déclaré nuisible un peu partout en France. La myxomatose atteint les centres nerveux de l'animal et déforme sa tête. Le lapin est aussi un vecteur d'une maladie transmissible au lièvre : le V.H.D (viral haemorrhagic disease) qui se manifeste par des hémorragies nasales.
Le lapin de garenne est un rongeur dont les incisives poussent continuellement. Il se nourrit exclusivement de végétaux et notamment de légumes-racines (betteraves, navet, céleri-rave) mais fait de véritables ravages dans les céréales. Il se nourrit la nuit et ne réintègre son terrier qu'au petit jour, après s'être séché de la rosée.
La lapine peut assurer six ou sept portées de février à octobre, soit de 20 à 30 lapereaux par an! Les jeunes peuvent se reproduire dès six mois. Mais malgré cela, la mortalité naturelle est importante, et hors myxomatose, l'accroissement naturel ne dépasse pas 4 à 6 lapins.
Le lapin aime les fourrés bordés de prairies mais on le trouve également au bois. Il creuse son terrier dans les talus et l'on peut en apercevoir les entrées (horizontales) ainsi que les cheminées d'aération (verticales) sous ces couverts.
Le lapin se chasse généralement "devant soi", avec un bon chien courant, parfois un chien d'arrêt. Lorsqu'il pullule, la chasse à l'aide d'un furet peut aussi être pratiquée (sur accord du C.A) en ce qui concerne notre Société de Chasse.